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우울한 오후의 화려한 예감
4 février 2010

Notre histoire

Propreté : ses cheveux très noirs étaient bien rangés comme le soleil. Son pull gris soulignait cette impression. En venant chez lui, j'imaginais qu'il se blottirait dans son lit en désordre comme un animal. Mais contrairement à ce qui avait été prévu, il s'habihait parfaitement. Cela m'a fait me sentir bien. Dans sa petite cuisine qui ne demande qu'un espace minimum, j'ai posé des fruits tour à tour que je viens d'acheter au marché. Je sentais l'odeur de cigarette qui était vaguement imprégné au mur, mélangé avec celle des fruits frais. J'ai commencé à cuisiner debout et fait du bruit régulier. Le son émis entre le moment où la lame du couteau pénètre la surface du fruit et le coupe pour finir sur la planche. Par contre lui, il a commencé à taper au clavier avec ses gros doigts qui n'étaient pas très beaux. Bien que nous étions dans un espace différent et qu'il n'y ait aucun lien commun entre ces deux actes, le rythme du bruit de son clavier et mon couteau nous donnait l'impression que nous faisions quelque chose ensemble. Dans sa chambre ni grand ni petit mais pauvre, sa fênetre était vraiment grand couvrant un mur entier. Souvent elle était caché par un rideau lourd beige, cependant aujourd'hui elle a été complètement ouverte acceptant la lumière. On voulait se mettre à l'écart du monde. On voulait se cacher dans ce lieu. En secret, tranquillement, mais dans un état sain et sublime.

Malgré tout, le soleil brûlant nous a fait nous sentir honteux et nous a troublé. Finalement nous sommes sortis comme si nous étions chassés. Nous avons marchés. Nous avons continué à marcher. Mais ce n'etaient pas des pas sans but parce que nous étions en train de nous diriger vers un grand parc au centre de ville. Dans le parc, Les gens étaient anonymes, interchangeable. Nous nous sommes blottis dans la foule comme une évasion. Ainsi même le soleil ne pourrait pas nous trouver. L'espace était presque plein. Mais le moment où on s'assoit chacun sur une chaise, nous avons perdu la vue. Nous étions aveugles, nous ne pouvaient plus voir. Nous étions désespérés. Mais le soleil ardent a brûlé notre coeur dépourvu d'espoir. Nous n'avions plus besoin de voir. Il n'y avait plus de raison de s'angoisser. Comme cela nous avons laissé le temps passer en prolongeant et en s'amusant. Il me semblait que ce temps durait pour toujours. Comme notre enfance. Mais le soleil a manqué à sa promesse et s'est caché. Le vent au mois de mars à Paris était trop froid. Nous nous sommes pelotonnés. Ainsi notre printemps est fini.

Nous étions ni amant, ni ami. Même s'il en est ainsi, on ne pouvait pas définir notre relation. Si on voulait, on pourrait être amant ou bien ami. Si on voulait préciser notre relation avec les tels mot qui existaient. Le soir-là il a été invité en soirée. Je pouvais l'accompagner comme ami ou comme amant. Personne ne nous demandera. L'indifférence. C'est devenu une loi absolue dans une relation. L'amant devient l'inconnu lendemain. L'ami devient aujourd'hui mon amant. De plus en plus la frontière se démolissait alors qu'on a fermé les yeux. C'était si simple.

Un homme fut invité en soirée. Je l'ai accompagnai. Nous étions parfaitement ami. Je me fus présentée aux autres. Nous rigolâmes avec tout le monde. Le soir-là sa doigt traversa mon corps avec l'odeur du vin très fort. Aussitôt après on devint amant. Le baiser qu'on hésitait devint naturel, la tension qui résidait entre nous fut de plus en plus disparu. L'homme fut invité en soirée encore une fois. Je l'ai accompagnai. Nous étions parfaitement amant. Je me fus présentée aux autres. Nous rigolâmes avec tout le monde. Aussi tôt après avoir passé un certain temps, la lassitude est venue et elle nous secoua violemment. Nous commencâmes à réagir très nerveusement face à nos petits défauts sur lesquels nous avions fermés les yeux. On se sentais oppressée. Cependant mon coeur battit régulièrement. Il ne pouvait plus accroître sa vitesse. C'était régulier, clairement. Maintenant on ne pourrait plus etre amant, ni ami. C'est devenu un fait du passé comme un objet sans que l'on s'en rende compte et j'ai mis dans un placard son existance, en ordre, avec des autres. Il y restait un peu de résidus, sans doute celui de mes sentiment. Mais je l'ai fermé. Je l'ai enfermé. Un jour ou l'autre je ne l'ouvrirai jamais. Il est tombé en glissant dans l'autre côté de ma mémoire. Tout doucement. L'homme n'alla plus en soirée avec moi. Peut-être avec quelqu'un d'autre. Malgré tout, personne ne demandera de moi à lui.

Je rentre de parc. Ma peau est froide. Il n'y a personne chez moi, comme d'habitude. Je m'endormis, profondement et longtemps. J'ouvre les yeux. La frointière du soleil passe sur mon visage. Sur la table, une tasse de café refroidi. Du pain dur. L'odeur fétide du fromage me viens dans le nez. Sans doute, tout à l'heure, le pain était doux, le café était chaud, le fromage était frais. Tout perd sa forme à cause d'une seule raison : le temps. Je me sens vide. Pourtant l'aiguille des secondent clignote au rythme des battements du corps.

Tout est passé si vite pendant que je dormais. Ceux que j'aimais étaient transformés.

깔끔한 : 벨을 눌러 문이 열렸을 때, 그의 새카만 머리는 태양처럼 바지런히 정리되어 있었고 놀랍게도 말끔하게 차려 입고 있었다. 그의 짙은 회색 스웨터는 한층 더 그 인상을 강하게 심어주었다. 작은 동물처럼 엉망으로 침대 위에 웅크리고 있을 줄 알았던 내 예상과는 반대되는 행동이 오히려 나를 더 기분 좋게 만든다. 나는 최소한의 공간만을 요구하는 그의 작은 부엌으로 들어가 시장에서 사온 과일들을 하나하나 차례로 올려 놓았다. 희미하게 배어 있던 담배 냄새에 아직 설익은 과일의 싱그러운 냄새가 부드럽게 코 끝을 스친다. 나는 날카로운 칼 끝과 과일의 면이 교차하면서 나무 도마에 닿는 규칙적인 소리를 내며 선 채로 요리하기 시작했고, 그는 그의 굵고 아름답지만은 않은 손가락으로 앉은 채 타자를 두드리기 시작했다. 그것은 다른 공간의 다른 성질의 것이었음에도 반복되는 리듬이 마치 우리가 어떤 일을 함께 하고 있는 듯한 인상을 주었다.

작지도 크지도 않은, 하지만 가난한 그 방안에 유리창 만은 크게 한 면을 감싸고 있었다. 언제나 굵고, 무거운 소리를 내는, 커튼으로 가려져 있던 그 공간이 오늘만큼은 활짝 열린 채 한껏 태양을 받아들이고 있었다. 우리는 단둘이 방안에 은거 하고 싶었다. 은밀하고 조용하게, 하지만 건전하게. 그러나 뜨거운 태양이 우리에게 수치심을 느끼게 만들었고 끝끝내 쫓겨 나듯이 그곳을 나왔다. 우리는 걸었다. 계속해서 걸었다. 목적 없는 걸음은 아니었다. 우리는 파리 한 복판에 놓여 있는 커다란 공원을 향해 걸어가고 있었으니까. 놀라울 만큼 많은 사람들이 이미 공원에 와 있었다. 우리는 그 수 많은 사람들 사이로 파고 들었다. 마치 도망 치듯이. 이렇게 라면 태양도 우리를 찾아내지는 못하리라. 각자의 가방 안에는 읽고 있던 책이 한 권씩 들어 있었고 우리는 자주 이렇게 공원에 앉아 책을 읽곤 했다.

하지만 의자에 앉는 순간 우리의 눈은 너무 밝은 빛에 멀어 버렸다. 더 이상 책을 읽을 수가 없었다. 다만 뜨거운 태양이 우리의 절망한 가슴을 뜨겁게 달궈주었다. 그 순간만큼 우리는 더 이상 생각할 필요가 없었다. 고뇌할 이유가 없었다. 그냥 그렇게 앉아 축 늘어진 채 흘러가는 시간을 즐기면 되는 것이다. 그것은 계속될 것만 같았다. 우리의 유년시절 같이. 하지만 태양은 우리를 배신한 채 숨어버렸고 파리의 3월의 바람은 너무 찼다. 우리는 몸을 웅크렸다. 서로 맞잡은 손은 시체처럼 차가웠다. 우리의 봄은 그렇게 끝난 것이다.

우리는 연인도 친구도 아니었다. 하지만 그 이하도 아니었다. 그렇다고 단어 하나로 표현할 만큼 명확한 사이도 아니었지만. 만일 우리가 원한다면 연인이 될 수도, 친구가 될 수도 있을 것이다. 만일 명확한 단어로 우리를 맞추려고만 한다면. 그는 그 날 저녁 식사에 초대 받았다. 나는 그와 함께 친구로써, 혹은 연인으로써 동행할 수도 있었다. 사실 아무도 우리의 관계에 대해서 묻지는 않을 것이다. 묵인 하는 것. 그것이 이 세계의 규칙이다. 어제의 연인이 오늘의 타인이 된다. 어제의 친구가 오늘의 연인이 된다. 그 경계선은 점점 허물어져가고 우리는 다 함께 묵인한다.

혹자는 저녁 식사에 초대된다. 그녀는 동행한다. 그들은 완벽한 친구다. 웃고 떠든다 다 함께. 그들에게 그녀를 소개 한다. 짙은 와인 향기와 함께 그날 저녁 그의 손가락은 그녀의 몸을 가로 질러 이윽고 그들은 연인이 된다. 주저하던 입맞춤은 자연스러워지고 긴장감은 서서히 사라진다. 혹자는 또 다시 저녁 식사에 초대 된다. 그녀는 동행한다. 이번에 그들은 완벽한 연인이다. 웃고 떠든다 다 함께. 그들에게 그녀를 소개 한다. 이윽고 권태가 그들을 찾아와 격렬하게 뒤 흔들고 묵인하였던 서로의 단점에 과민하게 반응한다. 답답하다. 규칙 적으로 뛰는 심장은 더 이상 속도를 높이지 못한다. 명확하게 규칙적이다. 그들은 더 이상 친구도 아니요 연인도 아니다. 그들은 더 이상 친구가 될 수도 연인이 될 수도 없다. 그렇게 과거의 존재 했던 하나의 물건처럼 그녀는 그의 존재를 찬장에 가지런히 넣어둔다. 약간의 찌꺼기와 함께. 감정의 찌꺼기. 그리고 문을 닫아 버린다. 그 문은 영영 열리지 않을 것이다. 그리고 기억 저편으로 미끄러져 나간다. 스르르.

그날 저녁 식사에 나는 동행하지 않았다. 그 대신 집에 돌아와 고등어를 튀겼다. 아주 바짝. 비린내가 사라지도록. 그리고 나서 아주 일찍 잠이 들었다. 깊게. 그리고 오랫동안. 눈을 떴을 때 시계는 8시를 가리키고 있었다. 커튼 때문에 생긴 그림자가 내 얼굴 위로 지나간다. 그 동안 커피는 식어 있었고 빵은 딱딱하게 굳어 있었다. 치즈에서는 비린내가 풍기고 있었다. 어제 아침까지만 해도, 부드러웠던 빵. 신선했던 치즈, 따뜻하던 커피가 시간이라는 단 하나의 이유로 그 형태가 일그러져 있었다. 아무리 식어버린 커피를 호호 불며 마셔도, 굳어 버린 빵을 열심히 씹어도 코를 막은 채 치즈를 발라도 그 지저분함은 찌꺼기처럼 입안에 남는다.

이 모든 것들이 일어 났다. 내가 깊게 잠들어 있는 동안에. 내가 사랑하던 어떤 것들이 변해 있었다.

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